Cela faisait plusieurs jours que nous avions montré le territoire à notre jeune apprentie. Mais depuis nous n’avions pas pus le donner du temps à son apprentissage. Nos devoirs nous reprenant à toute vitesse. Nous n’étions peut-être pas la meilleure mentor pour cette enfant. Mais nous voulions aussi avoir de temps en temps la joie d’être auprès d’une apprentie pour lui transmettre notre savoir. De la voir avancer étape par étape était une fierté et une assurance aussi que d’avoir de bons apprentis et guerriers pour cet avenir incertain. Il était vraiment important qu’ils apprennent les valeurs et le code, pour que le clan. La demoiselle avait dû suivre d’autres apprentis et leurs mentors pour ne pas être bloqué dans son apprentissage. Cela nous agaçait de ne pouvoir lui apprendre nous même les bases. Mais de ce que nous avions eu du rapport de son mentor d’une journée, elle semblait plutôt douée.

Aujourd’hui, était donc un autre jour. Un jour ou nous pourrions la prendre sous notre aile et enfin commencer son entrainement. Nous avions laissée le campement à notre lieutenant de confiance. Pour nous occuper de la jeune demoiselle, c’était aussi un devoir que nous devions remplir. Le temps n’était pas mauvais, donc parfait pour l’emmener faire une patrouille et même lui donner d’autres tuyaux pour réussir son apprentissage. Nous allâmes donc la secouer au matin en lui apportant une petit proie. Et la regardant manger avec appétit, avec un sourire attendrit. Nous l’emmenâmes ensuite avec Perle Sombre, Patte Blanche et Oiseau des Cieux pour entamer la patrouille. Nous fermions la marche et nous arrêter pour attendre la petite qui avait encore du mal à suivre le rythme soutenue des adultes.

La loupiote dévora avec un appétit certain son repas du matin. Elle avait dans les yeux des petites étoiles et une joie qu’elle ne pouvait contenir. Nous nous souvenions que nous aussi nous avions eus ce genre de réaction lorsque nous étions à son âge, mais en même temps ce n’était pas encore la même chose. Après enfant, nous n’avions pas eu la chance ou plutôt le malheur d’avoir le chef comme mentor. Nous savions qu’elle mettait sur elle de grande ambition pour nous impressionner et impressionner encore plus les autres. Pour ainsi montrer qu’elle n’avait pas été choisie comme notre apprentie pour rien. Elle ne voulait pas nous décevoir et nous en étions sûrs. Nous l’observâmes en silence terminer son repas et nous nous dirigeâmes ensuite vers le groupe. La forêt était encore tapis de neige, et les feuilles n’étaient pas encore de retour.

La jeune fille, s’approcha en trottinant pour arriver à notre hauteur et de sa voix curieuse, elle demanda où nous allions effectuée notre patrouille du jour. Nous levâmes la tête pour regarder les autres guerriers devant et nous essayâmes de réfléchir un instant à la question de la louveaute. Nous n’y avions pas vraiment réfléchie, nous savions juste que nous allions faire cette patrouille, puis un peu de chasse sur le retour qui nous mèneraient à la fin de cette journée bien chargé. Nous devions faire la frontière avec les terres libres et qui menait ensuite aux terres des nivalis pour vérifier si l’accord avait été respecté. Puis celle des ignis à faire, mais cette frontière été moins difficile et il n’était pas nécessaire d’être trop vigilent dans l’inspection car nous savions que l’alliance était une bonne chose pour les deux camps. Nous nous tournâmes vers l’apprentie et dîmes :

« - Nous allons faire la frontière des Terres Libres qui mène au territoire des Nivalis, puis nous laisserons nos camarades faire celle des ignis et nous nous dirigerons vers l’intérieur de nos terres pour chasser un peu. J’aimerais voir ce que tu as pus apprendre des autres guerriers ! »

Nous ralentîmes le pas pour nous mettre à coter de la jeune apprentie, nous voulions savoir ce qu’elle avait pus apprendre et ce qu’elle ne comprenait pas. Nous voulions être assidus dans les entrainements que nous pouvions lui procurer lorsque nous le pouvions. Nous avions bien sûr eu un rapport des mentors de remplacement, mais il était important pour nous que la demoiselle, nous parle d’elle-même de ce qu’elle avait pus voir ou pus faire. Nous ne voulions pas simplement d’un lien de mentor à élève, simple et bête. Nous voulions qu’il soit plus fort, différent des autres. Nous voulions être sa sœur, sa mère, son amie, son mentor, sa confidente… Tant de chose en même temps, qu’il pourrait être difficile à mettre en place. Nous tournâmes un regard remplis de douceur et d’amour vers Nuage Boréal et nous dîmes :

« - Tu me raconte un peut ce que tu as pus faire avec les guerriers ? Et tu peux aussi poser toutes les questions que tu le souhaite, je tenterais d’y répondre du mieux que je le peux. »

Nous tournâmes notre visage vers nos camarades devant et continuâmes d’avancer. L’air était toujours frais, mais un soleil brillait doucement dans le ciel. Nous sautâmes par-dessus un tronc et nous arrivâmes au alentour de la frontière. Tous en écoutant l’apprenti nous restâmes à l’écoute des bruits alentour et des senteurs. Nous pûmes donc voir qu’un lièvre se trouver non loin de là, Oiseau des Cieux lui aussi l’avait senti et il se détacha de notre groupe pour le prendre en chasse. Lors de la patrouille, les guerriers pouvaient chasser pour manger. Certains préférés le garder pour le garde manger, d’autres pour eux même. Même si le guerrier le manger nous ne lui en voudrions pas, car il n’enfreignait pas les règles. A part des proies aucunes odeurs ennemies ne venaient nous titiller les narines. Nous nous détendîmes et nous regardâmes la jeune demoiselle.

Découvrir un millier de chose ? Un sourire vint se flanquer sur notre visage. La demoiselle exagéré, mais cela faisait plaisir à voir. Elle était clairement motivée et nous pourrions voir ce qu’elle avait appris durant cette sortie. Nous pourrions aussi connaître ses capacités. Nous continuâmes d’avancer d’un pas léger, tous en gardant notre perpétuelle sens au aguets. Nous constatâmes que la demoiselle voulait nous montrer ce que Cœur de Boue lui avait appris, nous nous arrêtâmes et l’observâmes en silence. Une fois qu’elle eu atteint le lieu qu’elle voulait elle se releva, nous hochâmes la tête en guise de félicitation. Après réflexion, nous gardâmes pour nous ce que nous voulions dire, cela pouvait attendre encore un peu. Participer à une bataille, nous aurions tant voulus que jamais la petite n’y participe, mais nous savions que notre souhait ne serait jamais exauçait. Une pointe d’inquiétude vint perçer dans nos yeux, nous détournâmes la tête pour regarder en direction de la frontière. Un reniflement pour connaître les senteurs alentours suffit à nous rassurer. Il n’y avait pas de danger actuellement, la petite n’était pas encore prête, elle devait encore s’entrainer avant de participer à sa première bataille. Nous nous remîmes en marche et observâmes la loupiote prêt de nous, elle fit un geste qui nous intrigua. Elle se mit à humer les alentours. Nous l’observâmes et la laissâmes terminer de parler, avant de lui poser la question que nous voulions à notre tour poser. Qu’avait-elle encore à apprendre ? Eh bien c’était qu’elle était pressée la petite. Nous yeux pétillèrent d’étoiles. Nos babines remuèrent sous notre amusement. Avions nous était comme elle lorsque nous étions plus petite ? Nous nous arrêtâmes une fois de plus et lui répondîmes :

« - Tu as encore beaucoup à apprendre, les guerriers ne te montrer que quelques techniques de chasses ou de combat. Mais tu dois savoir, que d’un ennemie à un autre ou d’une proie à une autre, la manière de combattre ou de se mettre en position de chasse et diffèrent. Tu ne chasserais pas un cerf et une musaraigne de la même manière n’est-ce pas ? Que tu sois seule ou en groupe, tous à une différence qu’il faudra savoir prendre en compte. Je t’ai vue humer un peu plus tôt, dis moi ce que tu as sentis, qu’elle sont les odeurs qui te sont parvenues ? »